Aliments bénéfiques pour le cerveau
Les meilleurs aliments pour nourrir notre cerveau
Camil Regragui
4/16/20253 min read
🧠 Ce que le cerveau aime manger : les aliments qui nourrissent notre esprit
Et si on vous disait que ce que vous mettez dans votre assiette influence non seulement votre silhouette, mais aussi votre mémoire, votre humeur, votre concentration… et même votre risque de dépression ou de démence ? Depuis quelques années, les neurosciences et la nutrition dialoguent de plus en plus. Résultat : on sait aujourd’hui qu’une alimentation ciblée peut protéger le cerveau, optimiser ses performances, et même ralentir son vieillissement.
Voici les grands alliés de votre matière grise, validés par la science.
Les polyphénols pour protéger et réparer
Certains aliments végétaux colorés – comme les fruits rouges (myrtilles, mûres, fraises), le raisin noir, le thé vert, le cacao cru ou encore l’huile d’olive extra vierge – sont riches en polyphénols, des antioxydants puissants. Ces molécules luttent contre le stress oxydatif, un processus de dégradation des cellules impliqué dans les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Les polyphénols améliorent aussi la neuroplasticité (la capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions) et augmentent la neurogenèse dans l’hippocampe, une région-clé pour la mémoire.
Les bonnes graisses pour la structure et la communication neuronale
Le cerveau est un organe gras : environ 60 % de sa matière sèche est constituée de lipides. Il a donc besoin de bonnes graisses, en particulier d’oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA), qu’on trouve dans :
les poissons gras : sardines, maquereau, hareng, saumon sauvage
les œufs de poules nourries aux graines de lin
certaines algues marines (source végétale de DHA)
Ces acides gras essentiels participent à la fluidité des membranes neuronales, à la régulation de l’inflammation cérébrale, et à la transmission des signaux nerveux. Un déficit en oméga-3 a été associé à un risque accru de dépression, de déclin cognitif et de TDAH chez l’enfant.
🍳 La choline pour la mémoire
La choline, un nutriment souvent négligé, est indispensable à la fabrication de l’acétylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans la mémoire et l’apprentissage. On la retrouve dans :
les jaunes d’œufs
le foie
le germe de blé
les légumineuses
le brocoli
Une carence en choline peut altérer la structure neuronale, notamment pendant la grossesse et la petite enfance, où elle joue un rôle fondamental dans le développement du cerveau fœtal.
Les aliments qui nourrissent le microbiote intestinal
Le lien entre intestin et cerveau, c’est du sérieux : on parle même de l’axe microbiote-intestin-cerveau. Le microbiote intestinal produit des neurotransmetteurs, des acides gras à chaîne courte et régule l’inflammation systémique. Il influence l’anxiété, l’humeur, la mémoire et les comportements sociaux.
Ce qu’il aime ? Les probiotiques et fibres prébiotiques contenues dans :
les légumes riches en inuline (poireau, oignon, ail, artichaut)
les légumineuses
les céréales complètes
les fruits à coque
les aliments fermentés : kéfir, yaourt nature, Lben, raïb, jben
Un microbiote en bonne santé, c’est un cerveau plus résilient.
Le magnésium, le zinc et le fer : des minéraux clés
Ces trois minéraux agissent dans la synthèse des neurotransmetteurs, la gestion du stress oxydatif et la transmission de l’influx nerveux. Une carence en magnésium ou en fer peut entraîner fatigue cognitive, troubles de l’attention, irritabilité, voire anxiété et troubles du sommeil.
On les trouve dans :
les légumineuses (lentilles, pois chiches)
les oléagineux (amandes, noix de cajou, graines de courge)
les céréales complètes
le chocolat noir riche en cacao
le foie de volaille ou de bœuf pour le fer héminique
Et les ennemis du cerveau ?
Au contraire, une alimentation riche en sucres rapides, en acides gras trans, en produits ultra-transformés et en alcool fragilise le cerveau. Ces substances augmentent l’inflammation, perturbent la communication neuronale, et sur le long terme, accélèrent le vieillissement cérébral. L’excès de sucres perturbe aussi l’hippocampe, la zone de la mémoire, et favorise les troubles de l’humeur.
Prendre soin de son cerveau commence bien avant les premiers signes de déclin cognitif. C’est au quotidien, dans nos choix alimentaires, que nous construisons la santé mentale et cognitive de demain. Pas besoin de compléments miracles ni de régime extrême : une assiette riche en végétaux, oméga-3, aliments fermentés et nutriments clés est déjà un puissant facteur protecteur.
Manger pour son cerveau, c’est cultiver sa clarté mentale, sa concentration, sa mémoire… et même sa sérénité.
Camil Regragui.
Nutritionniste à Casablanca, CIL
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