Couscous marocain : un plat traditionnel bon pour la santé

Découvrez les bienfaits nutritionnels du couscous marocain

Camil Regragui

5/30/20253 min read

Les vertus du couscous marocain : un plat traditionnel aux multiples bienfaits

Plat emblématique de la culture maghrébine, le couscous marocain est bien plus qu’un simple repas festif. Derrière ses saveurs parfumées et sa générosité se cache une combinaison nutritionnelle équilibrée, qui mérite d’être mise en lumière. Si certains couscous riches en graisses animales ou en sucres ajoutés peuvent s’éloigner des recommandations de santé, une version traditionnelle et modérée offre au contraire de réels bénéfices.

Une base de céréales complètes… ou presque

Le couscous est traditionnellement préparé à base de semoule de blé dur. Cette céréale fournit une source intéressante de glucides complexes, qui assurent une énergie durable sans provoquer de pic glycémique excessif, à condition de ne pas en consommer en trop grande quantité. La version à base de semoule complète, bien que moins courante, est encore plus riche en fibres, vitamines du groupe B et minéraux.

Par ailleurs, la cuisson à la vapeur (dans le couscoussier) permet de préserver davantage les nutriments de la semoule par rapport à une cuisson à l’eau.

Un plat riche en légumes

L’un des atouts majeurs du couscous marocain est la place centrale donnée aux légumes : carottes, courgettes, navets, tomates, oignons, pois chiches, parfois potiron ou fenouil. Ce mélange de légumes frais, cuits dans un bouillon parfumé, apporte un cocktail de fibres, d’antioxydants, de vitamines (A, C, K, folates) et de minéraux (potassium, magnésium).

Ces apports soutiennent la santé digestive, participent à la prévention des maladies métaboliques, et renforcent les défenses naturelles.

Une source de protéines variées

Selon les régions et les traditions familiales, le couscous peut être servi avec de la viande (agneau, poulet, bœuf), des pois chiches, ou même du poisson (dans certaines variantes côtières). L’apport en protéines peut ainsi être modulé selon les besoins et les préférences. Les pois chiches, en particulier, sont une excellente source de protéines végétales et de fibres solubles.

Un couscous bien équilibré combine souvent protéines animales et végétales, ce qui améliore la qualité globale des acides aminés absorbés.

Un plat convivial qui favorise l’équilibre

Le couscous est rarement consommé seul. Il est au centre d’un repas partagé, souvent accompagné de fruits frais, de thé à la menthe, ou de lait fermenté (lben). Cette dimension sociale et culturelle du repas est elle aussi bénéfique : manger lentement, dans un climat apaisé, améliore la digestion et la régulation de l’appétit.

De plus, le couscous s’intègre facilement dans une alimentation équilibrée si l’on contrôle les portions de semoule, que l’on limite les graisses saturées (peu de viande grasse, cuisson sans excès d’huile ou de beurre rance), et que l’on favorise la variété des légumes.

Le couscous marocain, un héritage culturel

Le couscous marocain, dans sa version traditionnelle et maison, est un plat complet, riche en nutriments essentiels, en fibres, et en éléments protecteurs. Il incarne l’un des piliers de l’alimentation méditerranéenne : simplicité, diversité, modération et convivialité. Bien préparé, il allie culture, plaisir et santé.

Recommandations diététiques : pour préserver sa santé en se faisant plaisir

Pour profiter pleinement des bienfaits du couscous marocain tout en respectant les principes d’une alimentation équilibrée, il est recommandé de privilégier une portion modérée de semoule (environ 60 à 80 g de semoule crue par adulte), d’opter pour une viande maigre comme le poulet sans peau ou une petite portion d’agneau peu gras, et d’augmenter la part de légumes pour qu’ils occupent la moitié de l’assiette. L’ajout de pois chiches permet de renforcer l’apport en fibres et en protéines végétales. Il est également conseillé de limiter les matières grasses ajoutées en fin de cuisson (beurre ou smen), de favoriser l’huile d’olive en petites quantités, et d’éviter les bouillons industriels riches en sel. Enfin, une consommation occasionnelle dans un cadre convivial, accompagnée de fruits frais et d’eau ou de thé non sucré, s’inscrit parfaitement dans une démarche de santé globale.

Camil Regragui